A Playa del Carmen, nous avons passé 2 nuits dans la cabane de Cristina, un havre de paix et de calme. Tout nous y semble original et convivial, même l’espace salle de bain totalement ouvert sur l’extérieur (et l’intérieur).

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Nous avons la chance de pouvoir profiter de la gentillesse de notre hôte toute la journée car elle est de repos. Elle nous emmène faire le plein de vivres en voiture au Walmart, nous donne des bons plans pour la suite, nous fais profiter de sa piscine et surtout nous prépare un super repas local : Molle con Pollo. C’est des Totopos (chips frites), de la sauce brune dont la recette reste mystérieuse (chocolat, banane plantin, épices en tout genre…), du poulet, des oignons, de la crème et du fromage. Les québéquois ne s’y tromperont pas nous sommes loin de la poutine malgré la sauce brune et le fromage proche du fromage qui couine ;-)

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Nous laissons une trace de notre passage sur le mur des visiteurs. Un coup de peinture pour faire un croquis de notre embarcation. C’est un peu primaire… c’est le geste qui compte.

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Paamul

Nous reprenons la route vers le sud en direction de Tulum mais nous faisons une halte de 2 jours à Paamul. Ce rythme de 2 nuits au même endroit, nous permet à tous de prendre nos repères mais aussi de profiter un peu de ce que les alentours ont à nous faire découvrir.

En route pour Paamul

Sur les bons conseils de Cristina, nous rejoignons une piste cyclable pour 5 km. C’est pas beaucoup mais c’est reposant de ne pas avoir à se soucier du traffic, des trous, de la végétation, des flaques d’eau (ou de ciment)… Sur ces 5 km nous retrouvons un peu de calme et sentons de nouvelles odeurs.

Il fait frais, c’est agréable. Nous essayons de partir tôt le matin, à la fraiche, mais cette fois ci nous avons décollé à 9h30, la chaleur est déjà bien présente. Nous avons une petite journée de route alors c’est pas un problème…

C’est un peu avant midi que nous atterrissons à Paamul.

Tout le monde nous en a dit du bien de ce petit coin : Cristina, notre guide « Le petit futé » et c’est noté en jaune sur notre carte comme un point touristique à ne pas manquer. L’endroit n’est pas qualifiable. Ce n’est ni une ville, ni un hameau, ni un camping, ni une résidence… c’est un lieu dit que les Américains et Canadiens semblent avoir privatisé avec quelques locaux pour en faire une zone où il faut montrer pâte blanche pour que la barrière se lève.

L’endroit est un regroupement de camping-cars installés là à demeure par dessus lesquels des toits de cahutes ont été installés. En réalité ce sont des petites maisons construites autour (ou pas) de caravanes. Tout le monde y va de son originalité.

Ceux sont principalement des retraités qui viennent passer les mois les plus difficiles de l’année au soleil. Et on peut les comprendre.

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Paa Mul

Nous sommes ravis de planter notre tente pour la première fois… et sortir le réchaud ! Menu : poivron, mais et riz !

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Mexican Cooking by the tent

On en profite pour vaquer à quelques occupations de détente et de repos.

Le site de camping est digne d’un film d’Hollywood. Nous sommes entourés de cocotiers, le sol est parfaitement plat avec la fine couche de sable nécessaire à rendre le lieu authentique. Le bruit des vagues est audible depuis le hamac et la lune luit à travers les feuilles des palmiers.

Bon, il est vrai que c’est sans compter le lampadaire qui reste allumé toute la nuit, le voisin qui vit dans son camion toute l’année et qui a une TV dans une tente qu’il met à fond jusqu’à tard dans la nuit, des voitures qui klaxonnent un peu partout à chaque fois qu’elles sont fermées, ouvertes ou même effleurées, les voitures de golfs qui se croisent toute la journée… mais c’est quand même un petit paradis il faut l’admettre.

Le sable est plus fin que fin, c’est de la poudre et il n’y a personne à perte de vue. Tess se régale à se baigner tandis que Liv fait des châteaux de sable.

Nous regretterons seulement que même ici dans un lieu si beau, la plage est par endroit jonchées de déchets en plastiques.

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Plage déserte de Paa Mul

Nous faisons la rencontre de Roberto, un italien, qui vient ici tous les hivers depuis 15 ans qui nous donne des adresses pour la suite de notre périple… on fait le plein de bons plans et on repart.

Ce matin, départ pour Tulum. Nous nous levons sans trop savoir s’il fait jour ou non, car le spot au dessus de notre tente est toujours allumé. 6h45 : nuit noire et il fais super frais. On enfile une polaire (Liv enfile ses deux polaires, ses chaussettes de ski et son bonnet… ça promet…) pour notre plus grand bonheur !

On décolle à la fraiche, nous avons une longue journée : 46 km théoriques qui feront 56 réels.

Nous voulons passer par Akumal, site connu pour observer et nager avec les tortues. Nous y arrivons vers 10h30 et nous faisons refouler par la sécurité car les vélos ne sont pas acceptés sur la plage. Il nous demande de mettre nos vélos au parking (non sécurisé). Nous prenons l’option de continuer un peu plus loin sur la route pour éventuellement trouver un autre accès à la mer. Nous rentrons dans le Beverly Hills local où tous les accès à la plage sont privatisés.

Nous nous apprêtons à demander de l’aide quand un homme s’approche de nous et nous aborde en français (merci les drapeaux bleu blanc rouge). Il nous fait rentrer dans la propriété privée juxtaposée pour que nous puissions voir le lagon et nous indique que le meilleur endroit pour voir les tortues est bien l’endroit où nous étions.

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Nous y retournons, Lilian et les filles vont jeter un coup d’oeil à la plage pendant que je garde les vélos. Une zone de baignade grande comme un terrain de foot est délimitée par de grosses bouées rouges. Au milieu de cela, des grappes de touristes flottent avec leur gilets de sauvetage, le nez dans l’eau pour tenter de voir passer les tortues. Triste spectacle… On imagine le stress induit pour la faune marine. Cela nous coupe net l’envie ne serai-ce que d’essayer d’en voir une du bord.

« Maman, il y a trop de gens dans l’eau, les tortues elles ont peur alors elles sont cachées ». On verra les tortues à un autre moment, ailleurs.

Nous repartons pour terminer la route du jour et les 30 km restant se font sans encombre, la route est droite, bien dégagée et surtout bien lisse… on en profite un maximum en roulant à 17km/h de moyenne.

Ce soir nous sommes installés dans une auberge de jeunesse. Liv est contente car il y a du monde. « Moi j’aime bien quand il y a plein de monde. »

Demain, visite de Tulum et ses plages.

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