Jura à vélo – Deuxième partie
Jour 4
Repos et saucisses de Morteau bien méritées !
Jour 5 – 54km/1100m D+
Après une journée de repos à Morteau où nous avons tous apprécié sa célèbre saucisse (il faut dire qu’avec la pluie c’était encore meilleure !) nous avons repris la route en direction de Levier sous une pluie froide.
La première partie du voyage nous ayant bien préparé à la pluie, nous avons pris toutes les dispositions nécessaires (vestes de pluie à portée de main, sacs bien bouclés voir bâchés, étanchéité de la carriole revue) ! Nous avons avalé les 20 premiers kilomètres à vive allure malgré la côte qui nous sépare du village de Giley. Nous sentons que nos jambes commencent à se faire à l’effort que nous leur demandons.
Nous n’avons par résisté à la visite de la source de la Loue, superbe enchainement de cascades en sortie d’une grotte. La visite valait les 2 km (aller) de rallonge et les 150m de dénivelé ajouté à l’itinéraire initial.
Sachant que la météo n’allait pas s’arranger dans les 24 prochaines heures, nous avons passé la nuit dans un chalet du camping de Levier, histoire de rester au sec !
Jour 6 – 47km/600m D+
Départ du chalet sous une pluie battante et un petit 10°C qui, avec la vitesse et le vent, en paraît 5 ! Un excellent test de démarrage « difficile » pour l’année prochaine passé haut la main !
Nous sommes arrivés à rester au sec (sauf les jambes, il va falloir s’équiper de pantalons étanches car le froid arrive vite dans les descentes).
Lorsque la pluie s’arrête en fin de matinée, un des vélos percute un caillou de la taille d’une brique alors que nous filons dans une descente à vive allure. La chambre à air avant éclate immédiatement. Première « crevaison » après près de 800 km parcourus depuis l’acquisition des vélos ! Preuve que les pneus « Marathon Plus » de Schwalbe sont vraiment bons.
Quelques kilomètres plus loin nous crèverons de la roue droite de la carriole, certainement lorsque nous roulons à moitié sur le bas côté pour laisser de la place aux voitures. Nous avons probablement roulé sur une ronce. Il faudra donc veiller à cela à l’avenir. Par ailleurs, il est quasi impossible de « sentir » la crevaison pour celui qui tracte. L’autre devra donc vérifier régulièrement l’état des pneus.
Nous arriverons le soir au camping de Arbois où nous passerons 2 nuits.
Jour 7 – Repos… ou presque : 35km 350mD+
Nous avons prévu une journée de repos à Arbois pour faire visiter une grotte aux filles. Manque de chance, celle à proximité du camping est fermée ! Il faudra donc gravir les 350m de dénivelé qui séparent le village du plateau où se situe une autre grotte.
Ce sera également l’occasion d’une opération de maintenance pendant laquelle nous changerons nos patins de freins. Ceux-ci s’usent très vite du fait du « surpoids » de la carriole qui sollicite beaucoup les patins à la descente. Les premiers jeux nous auront fait « seulement » 900km.