La #microadventure du mois d’octobre était probablement la moins « micro » de l’année. Challenge tant physique que mental, l’objectif était de relier Paris à Londres en 24h : 300km et quasiment 3000m de dénivelé. L’aventure vous tente ? Voici nos conseils pour aborder un tel périple !
1 – Être actif
Faut-il être cycliste pour réaliser ce défi ? Je ne pense pas. Cependant il faut être « actif ». J’entends par là être en bonne condition physique.
Evidement les cyclistes aborderont bien plus sereinement l’épreuve mais lors de notre premier coup de pédale sur le parvis de Notre-Dame, Victor n’avait fait qu’une sortie de 60km de « contrôle ».
2 – Partir le plus tard possible
Pour ce parcours, vous prendrez le ferry pour traverser la manche. De Dieppe, il y a peu de départs et il est préférable de viser le premier bateau du matin (5h30) afin de pédaler en Angleterre de jour. Ceci nous semble plus prudent (conduite à gauche !) et plus intéressant pour découvrir le pays.
Nous avions estimé 12h de pédalage depuis Paris et sommes donc partis à 17h.
3 – Manger tout le temps et boire beaucoup
24 heures de vélo consomment beaucoup de carburant. Cependant l’effort peut masquer la sensation de faim.
Ayez des barres de céréales, des noix à profusion, de la pâte d’amande etc. toujours accessibles et mangez en très souvent en petite quantité afin d’éviter la sensation de « lourdeur » après repas.
Le ferry est l’occasion de prendre un repas plus conséquent. Profitez tout de même de la campagne anglaise pour découvrir les spécialités locales !
4 – Etudier la carte
Le tracé de l’avenue verte mesure près de 400km et rend difficile l’atteinte de l’objectif des 24h. Nous vous conseillons de tracer au plus court et de bien étudier l’itinéraire car vous pouvez rapidement perdre beaucoup de temps à chercher votre chemin.
Méfiance enfin si vous utilisez Google Maps en version « vélo », celui-ci nous a fait traverser un champs de boue à la sortie de Paris alors que nous étions en vélo de route/voyage.
5 – Avoir un bon éclairage
Vous allez rouler pendant de longues heures de nuit. Prévoyez tout ce qu’il faut pour voir et être vu !
Un dynamo de moyeu est un bon moyen d’avoir un éclairage puissant et offre la possibilité de recharger votre smartphone si vous l’utilisez pour accéder à la carte. Vous aurez également la possibilité de recharger vos appareils sur le ferry.
6 – Y croire
Le plus gros challenge est de loin le défi mental. Physiquement éreintant, la fatigue psychologique ne doit pas être sous estimé. Nous avons choisi le mois d’octobre pour cette expédition et avons eu beaucoup de nuit, de pluie et de vent. L’été est probablement plus propice à l’exercice mais même avec de bonnes conditions météo, ayez le moral solide.
Personnellement, en montant à bord du ferry je savais que nous arriverions malgré la fatigue, une tendinite et le froid.
7 – Le matériel n’est pas une excuse
Vous pensez ne pas avoir de vélo suffisamment performant ? C’est (probablement) faux. Nous sommes partis avec trois vélos très différents : un vélo de voyage lourd, un vélo de route au dérailleur très capricieux, et un vélo plutôt haut de gamme. In fine, nous sommes tous arrivés à Londres.
Alors ? Prêt à relever le défi ?
Bonjour,
Chouette article. Vous auriez une trace gps du parcours emprunté ?
Merci Pierre !
Le parcours sera bientôt publié pour le prochain Paris-Londres. Si ce n’est pas déjà fait, inscris-toi sur la mailing list (ici https://oneyearofadventures.com/paris-londres-24h/) pour recevoir toutes les infos
ca y est c’est fait http://zon.blue/index.php/paris-londres-a-velo-en-20h-ca-vous-tente/ !