Mardi 24 mai 2016. Embarquement pour Brest depuis le port du Frêt avec la navette qui assure la liaison deux fois par jour avec la presqu’île de Crozon. L’entrée dans Brest par la mer vaut le coup d’être vécue. Nous avons l’impression d’être sur un lac tellement la mer est d’huile mais l’atmosphère est bien marine il n’y a pas de doute : nos narines se remplissent d’iode pendant que nos yeux restent grand ouverts.

Débarquement à Brest sur le quai ou attend paisiblement l’Abeille Bourbon, remorqueur basé à Brest en remplacement de l’Abeille Flandre depuis 2005. Nous y jetons un oeil admiratif, tout petit que nous sommes à ses côtés. Une fois sur le ponton la remontée vers le quai est acrobatique : passage entre les différents ponton, montée sur la passerelle et sortie par un petit portillon. Débarquement effectué avec succès ! Nous voici près à entrer dans la ville pour visiter le centre avant de nous diriger vers l’Océanopolis que nous avons promis aux filles.

Les quelques coups de pédale pour remonter la rue Jean Jaurès nous fait croiser en un quart d’heure plus de personnes que nous n’en avons vu en plusieurs jours. Ce petit passage urbain fait du bien nous grimpons les sourires aux lèvres. Ce sont certainement ces derniers qui ont séduits Irène à la sortie d’un supermarché. Elle nous invite à passer chez elle déguster un jus de pomme maison pour que nous puissions prendre le temps d’échanger ensemble. Interdiction de refuser l’invitation, c’est si précieux. Non seulement nous passons un superbe moment avec elle mais nous repartons avec la recette du Far Buan (Far pressé) que nous pourrons refaire sur notre réchaud. Irène nous apprend qu’elle a pris l’habitude de cuisiner ce curieux gâteau à la poêle lors de ses voyages en Inde. Nous emportons donc avec nous un petit peu d’Irène, pour notre plus grand plaisir.

La visite de l’Océanopolis est une expérience inoubliable pour Liv et Tess, elles admirent les requins, manchots, les « nemos » (poissons clowns), phoques, raies, étoiles de mer etc. Elles n’en reviennent pas de voir tout au même endroit et comprennent très rapidement que même si c’est superbe les animaux seraient mieux dans leur environnement naturel. Liv réussi d’ailleurs parfaitement à mettre mal à l’aise le personnel en le leur rappelant.

La journée finie en beauté chez nos hôtes Ivan, Noa et leur deux enfants. Ce sont nos premiers hôtes warmshowers depuis le début de notre voyage. Ils nous accueillent chez eux et nous profitons de leur jardin pour planter la tente en excellente compagnie. Par le plus grand des hasard les filles sont respectivement nées les mêmes mois et années que leur fils. Après un petit temps pour briser la glace Liv se met à raconter tout un tas d’histoires à ses nouveaux copains. Ses yeux brillent et elle est tellement contente de pouvoir partager (enfin) avec des enfants sans la barrière de la langue. Merci Ivan, Noa et les enfants pour cette belle soirée.

Nous repartons le lendemain avec le cap au Nord sur les conseils d’Ivan et Noa. Nous avons rendez-vous avec du relief, des champs d’artichaut et de belles routes.

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Depuis le début de la Bretagne nous rencontrons presque tous les jours un petit problème mécanique. Aujourd’hui Lilian se paye le luxe de casser un rayon sur sa roue arrière, du coté de la cassette (le pire à réparer), et de trouver un magasin quelques kilomètres plus loin pour effectuer la réparation dans l’heure. En fin de journée, nous sommes récompensés de nos efforts en arrivant dans un hameau très mignon dont le port à marée basse laisse apparaitre les rochers et algues sur une centaine de mètres : Brignogan.

Cette journée là nous avons échappé à la pluie. Une fois la tente montée chacun trouve quelques occupations personnelles de repos : sieste, bouquin dans le hamac, musique dans les écouteurs, jeux sur la pelouse… puis le ciel devient de plus en plus menaçant. Le propriétaire nous ouvre le snack avant de partir pour que nous puissions manger nos courgettes à la tomate accompagné de son riz et recouverts d’un nappage de gruyère… c’est vraiment bof en fait mais ça nourrit bien, heureusement que nous avions attrapé des chocolat liégeois pour le dessert ;-)

« En Bretagne il ne pleut que sur les cons » qu’ils disaient !

Jeudi 26 mai. nous avons rendez-vous chez nos deuxièmes hôtes warmshowers à Morlaix le lendemain soir. Nous n’avons donc pas d’objectif particulier pour la journée et l’idée est de se rapprocher de Roscoff en suivant la côte au plus près pour profiter des beaux panoramas que les falaises pourront nous offrir. Compte tenu du ciel dégagé nous restons en short mais enfilons nos vestes de pluie pour nous réchauffer un peu le haut du corps. Il faut avouer que nous en prenons plein les yeux le long de la côte mais cela n’est que de très courte durée car rapidement la piste verte que  nous suivons nous fait rentrer dans les terres. Pour éviter la grosse nationale nous suivons le fléchage pour vélos – tout en gardant un oeil sur la carte.

Le ciel se couvre très brusquement. Nous faisons une pause au milieu des champs d’artichauts pour enfiler nos pantalons étanches. Bon réflexe car quelques minutes plus tard nous sommes en plein milieu d’un orage. Un éclair, on compte 1, 2, 3…boum ! 1 km, il n’est pas loin. Rien de tel pour un regain d’énergie et pousser plus fort sur les pédales. La pluie battante nous refroidit. A chaque coup de pédale je sent que toute l’eau qui ruisselle le long de mes jambes tombe dans mes chaussures. La flaque d’eau collectée dans mes baskets se déplace elle même de mon talon au bout de mes pieds au fur et à mesure de mes jambes montent et descendent. Constat immédiat : les pantalons étanches c’est bien mais sans protège chaussures cela ne fait que déporter le problème. Et puis le pantalon est il si étanche? Finalement je commence à me poser la question. Et si finalement l’eau qui se retrouve dans mes chaussettes ne viendrait pas de mon caleçon tellement trempé qu’à chaque coupe de pédale il s’essore par pression sur mon pantalon étanche… Bref rien de va plus, la pluie continue de nous assommer. Le prochain bourg va nous permettre se nous mettre à l’abris au moins le temps de faire quelques courses pour le repas de midi. Après une lutte acharnée contre la pluie et la montre, pour trouver un commerce qui ferme à 13h plutôt que 12h30 nous trouvons refuge dans le parking couvert d’un Intermarché. A l’abris nous enlevons nos couches « étanches » et constatons que les vestes ne le sont pas vraiment et que les pantalons ne sont pas mal même si l’humidité a bien pénétrée. Nos caleçons sont humides et par 13 degrés on a l’impression qu’ils sont complètement trempés.

Nous repartons avec quelques tartines dans le ventre. Nous intercalons une couche « doudoune » entre notre tee-shirt et notre veste de pluie et repartons vers la côte. Il ne faut pas attendre longtemps pour que des torrents d’eau nous tombent sur la tête. Je suis devant, en tête de convois et je me concentre sur ma route. Malgré la visière de mon casque et celle de ma capuche j’ai du mal à beaucoup lever la tête. Je vois néanmoins suffisamment devant pour anticiper les intersections mais j’ai du rater un fléchage « vélo » car 10km plus tard  nous sommes revenus devant l’Intermarché que nous avions quitté une heure avant.

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Je suis folle de rage. C’est pas possible ! Nous sommes trempés une fois de plus, nous avons froid et nous n’avons pas avancé d’un pouce. « Trouvons un endroit pour s’arrêter le temps que ça se calme, c’est pas possible » dis-je à Lilian qui me répond : « Tu crois vraiment que ça peut se calmer? Ca nous poursuit depuis ce matin… » La vielle halle du bourg est l’endroit parfait pour faire une petite pause. La pluie se calme un peu et nous repartons cette fois-ci par la nationale qui ne semble pas si terrible que ça après tout. Coller à la côte c’est sympa mais on ne voit rien, pas la peine de se faire du mal !

A ce moment là je vis ma deuxième expérience de déconnexion entre le corps et l’esprit, la première fois c’était au Panama. C’est impressionnant combien le vélo permet d’avoir des moments de dissociation si nets. Je ne dois plus penser à la pluie et encore moins à ces 10km faits pour rien. Je me concentre sur mes jambes, je leur donne les ordres, poussez… tirez… poussez et là mon esprit – tout en restant bien conscient de la route et de l’environnement qui m’entoure – je m’évade dans mes pensées et laisse la déception, la souffrance, l’ennui, la fatigue de côté pour « profiter » un maximum de ce moment sans me faire assommer par les points négatifs. Et si cela était un vrai moment de lâcher prise ? Quand je reviens dans le présent et la souffrance je lance à Lilian qui est derrière « Hé, tu est toujours là ? » il répond : « Hé ben oui, tu veux que je sois où ?« . Il réalise alors que je n’y étais plus pendant un moment. Pas la peine d’en dire plus. Nous optons pour tirer jusqu’à Saint Pol de Léon pour trouver camping. Nous irons à Roscoff le lendemain avant de redescendre sur Morlaix.

Vendredi 27 mai. Le ciel est très dégagé, nous allons pouvoir suivre la voie littorale (ou voie verte) spécialement conçue pour les vélos pour aller jusqu’à Roscoff. Nous tombons sous le charme des petites routes Bretonnes qui traversent les champs d’artichauts, de choux fleurs et d’oignons. Les routes, creusées par le temps certainement, sont en contrebas des champs, les bords sont couverts de grands herbes et fleurs sauvages. Nous avons l’impression d’être dans un tunnel végétal. Lorsque nous arrivons au sommet d’une colline nous prenons plaisir à contempler d’où nous venons. Le relief donne à la région toute sa beauté. Lilian profite d’une courte pause pour donner aux filles une leçon d’agriculture.

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Nous traversons Roscoff en long en large et en travers puis redescendons en direction de Morlaix toujours à travers champs. L’entrée dans Morlaix par les berges de l’estuaire est très agréable et nous arrivons sur le port de plaisance en fond d’abret. Morlaix est dans une cuvette, surplombée par un magnifique aqueduc qui connecte les deux côtés de la « vallée ».

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Maguerite et Francis nous offrent une nuit dans un lit, cela fait des semaines que nous n’avons pas goûté à ce plaisir. Vous souriez certainement à la lecture de ces lignes, oui, tout est une question de contraste ! Manger assis sur une chaise est aussi un plaisir que nous apprécions tout particulièrement quand nous avons passé plusieurs jours à manger assis par terre.

Marguerite a préparé des artichauts, les filles les découvrent dans leur assiette pour la première fois et elles en redemandent. Nous partons avec un artichaut et de la mayonnaise dans notre sacoche pour le pique-nique ! Là aussi nous emportons un peu de nos hôtes pour notre plus grand plaisir. Merci Marguerite et Francis pour cette belle soirée en votre compagnie.

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Samedi 28 mai. Daniel nous attend chez lui à Lannion pour que nous plantions notre tente dans son jardin. Cette fois-ci nous suivons un maximum la voie littorale et faisons pas mal de grimpette et de descente, des traversées dans les sous bois, sur des petites routes… et ma première chute en roulant. La route redescend et arrive sur un carrefour. Une voiture arrive sur ma gauche, elle ne semble pas ralentir, je freine mais dérape sur du gravier. La carriole continue a me pousser, j’écrase mes freins. Mon vélo glisse et fini par se coucher à terre. Je suis à l’arrêt… au sol mais à l’arrêt… juste à l’entrée du carrefour. Je m’en sort avec une grosse peur et un bleu au genou. Voici un refus de priorité à droite et la voiture continue sa route malgré le fait que je sois à terre. Nous n’en revenons pas ! La conductrice nous a vu et elle n’a même pas ralenti ! Je me remets vite en selle pour ne pas laisser la douleur me tétaniser. Il faut remettre le garde-boue en place et c’est bon on peut repartir.

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Daniel nous avait prévenu que pour arriver chez lui nous allions devoir grimper. Je suis toujours en tête avec la carriole et prête à donner tout ce qu’il me reste en réserve avant de pouvoir savourer un carré d’herbe fraichement tondue. Premier tronçon, les personnes autour s’arrêtent de couper leur haie pour voir si je vais y arriver. Ca passe : je suis en haut sans mettre pied à terre. Deuxième tronçon, il n’y a plus de spectateur et c’est vraiment très raide. Mon mental me lâche et je finis en poussant. Troisième tronçon, je me remets en selle, je tire sur les cornes de mon guidon, je donne tout, j’y suis !

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Daniel nous attend avec toutes les cartes et les bons plans de la région. Il est très impliqué dans les associations de vélo et cyclotourisme. Encore une belle rencontre grâce à warmshowers ! Merci Daniel pour tous tes conseils.

Le lendemain nous faisons le plein au supermarché près de chez Daniel. Un homme s’approche de moi et me dit : « Bravo pour la montée hier, vous êtes passés devant chez moi, je vous ai vu tout monter : Bravo ». Il devait donc être sur le premier ou le troisième tronçon. ;-) En tout cas ça fait plaisir.

Triathlon

Dimanche 29 mai. C’est jour de Triathlon sur la côte de granit rose. Malgré que nous n’y soyons pas inscrits nous avons en quelque sorte participé. En longeant la côte, nous tombons sur une barrière qui indique : « Evènement sportif ». Les hommes derrière celle-ci nous font signe d’attendre le passage des cyclistes qui arrivent face à nous avant de passer. Nous nous retrouvons donc à partager la route avec des triathlètes qui roulent de l’autre côté de la route. Nous les observons : ils ne font pas la même course, cela va du semi pro à l’amateur. C’est un vrai plaisir de les voir progresser, le son de leur roues donne la puissance du coup de pédale. Certains nous font un petit coucou, nous les encourageons aussi à notre tour. C’est convivial. Quand soudain une femme sur le bord de la route nous applaudis et nous dit : « Attention vous allez vous faire doubler ! ». Quoi ? comment ça doubler ? ils sont dans l’autre sens… Je jette un coup d’oeil dans mon rétro. Les coureurs font une boucle et il y en a un qui est bien motivé pour nous rattraper. Le premier qui nous double nous laisse un peu penauds. Et c’est le début d’un défilé, il arrive les uns après les autres. La pression monte dans nos casques, nous sommes en plein milieu de la course, nous ne voulons pas les gêner avec notre convoi exceptionnel. Nous nous tassons un maximum sur le bord de la route. Je sens que Lilian, en tête, pousse de plus en plus fort sur les pédales, on accélère autant que nous le pouvons. Puis après presque 10km nous voyons le bout, leur rond point de retournement.  On nous applaudis, nous avons l’impression d’avoir gagné une course ;-) et nous nous mettons tout de suite sur le côté. Vidés, un des organisateurs vient faire notre rencontre et nous papotons quelques minutes.

Lundi 30 mai. Le programme est celui d’un jour de repos : lessive, lecture, planification de la suite, visite, jeux… Les filles se régalent à jouer aux aventurières dans les rochers qui forment des grottes le long du sentier des douaniers entre Tregastel et Perros Guirec.

Les deux dernières journées de notre tour de Bretagne n’ont rien de particulier, nous faisons 60km par jour, plus ou moins en longeant la côte. Une fois au lieux « à voir » nous constatons que cela vaut en effet le détour mais ce n’est pas toujours à la hauteur des efforts qu’il faut faire en vélo à travers ce paysage rempli de collines.

Nous visons Paimpol comme la fin de notre « tour » de Bretagne car Lilian doit y faire un stage de voile à l’école des Glénans. C’est à Binic que nous posons le camp de base des journées tourisme et détente que nous ferons entre filles.

Le temps du bilan

Nous clôturons nos aventures en Bretagne après 3 semaines, 900km et 6000m de dénivelé positif malgré un point culminant à 150m. Nous avons englouti des kilos de beurre entre les crêpes, les kouign amann, et les tartines beurrées. Nous avons bu du cidre, du jus de pomme et de la bière locales. Nous avons aimé et détesté puis aimé à nouveau cette Bretagne. Nous avons profité du temps que nous avions ensemble. Nous avons eu des coups de soleil et des coups de froid. Nous avons été heureux, furieux, souriant, agacés, contents, déprimés… Nous avons fait de très belles rencontres. Mais…

Rouler en France nous a propulsé dans une zone de confort. Tout nous semblait être prévisible et dans les cas où cela ne l’était pas (casse de rayon par exemple) nous avons facilement et rapidement trouvé une solution. Moins soucieux, moins stressés, nous avons pu pleinement profiter des uns et des autres. Les expériences warmshowers nous ont donné des bouffées d’air frais car chaque camping trouvé sur la route nous offrait tout ce dont nous avions besoin, les échanges avec d’autres voyageurs en moins. Il faut dire que toutes les opportunités d’interaction avec les gens (à vélo, à pied, en voiture, au bac à vaisselle, à l ‘accueil du camping…) que nous avons eu nous les avons saisies mais elles n’ont pas souvent été fructueuses. Quand la plupart des « Bonjour » que nous lançons restent sans réponse, que toutes la plupart des personnes que nous voyons sont à la retraite au chaud dans leur camping-car, effrayés de parler aux « jeunes avec enfants qui sont à vélo »… il n’est pas facile de trouver une conversation ressourçante.

Nous pouvons sembler aigris, c’est vrai. On ne fait que nous répéter : Que c’est beau la Bretagne ! Oui c’est vrai il y a des coins très sympa malgré le dépeuplement des villages : commerces fermés, hôtels en ventes, boulangeries ouvertes 2 jours par semaine… Cela nous a rendu tristes de voir cette Bretagne hors saison. Il est fort possible qu’une fois l’activité touriste à son comble tout ceci ne se voit plus car les maisons secondaires ouvrent leur volets et les enfants en vacances redonnent de la vie dans les jardins.

Nous ne sommes pas certain de recommander aux cyclotouristes « débutants » à la recherche de nouvelles rencontres et d’aventures de commencer par cet itinéraire, si ce n’est en juillet/août peut-être. En vélo la vision est bien différente de celle que l’on peut avoir en voiture ou à pied. Même au plus près de la côte la route ne permet pas de profiter pleinement de ce que cette région a à offrir. La Bretagne doit être vue à pied ou depuis la mer car cela permet d’être au plus près de cette côte qui offre tant de beaux paysages.

Nous terminons avec l’envie de repartir vers l’inconnu, ou tout du moins vers le « moins connu ». Nous voici embarqués à bord du ferry pour l’Angleterre où nous remettons notre prochain coup de pédale demain en partant dans les Cornouailles à la rencontre des anglais … et de leur bières !

2 commentaires

    • Merci OUI bien à Gauche même si c’est loin d’être naturel.
      Stress en sortant du bateau à Plymouth, on est directement en ville. On réflechit 2 fois avant de prendre le premier rond point.
      Grosses bises

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