Bivouac – cap ou pas cap ?

Si vous avez déjà fait, ou faites régulièrement des bivouacs, vous vous souvenez certainement de vos « premières fois ». Ce doux stress le soir lorsqu’on décide qu’il est l’heure de s’endormir, les réveils en plein milieu de la nuit parce qu’on a entendu « quelque chose » puis le bonheur d’assister depuis son duvet au lever du soleil, associé à la fierté de « l’avoir fait ».

Pour ceux qui n’ont jamais tenté l’expérience, la raison principale est probablement la peur, qu’on camoufle souvent par une supposée interdiction formelle de bivouaquer ici ou là.

Qu’est ce que le bivouac ?

Le bivouac consiste à dormir à l’extérieur, sous tente, en hamac ou à la belle étoile, juste pour passer la nuit. Le bivouac se distingue du camping où on « s’installe ». L’idée est bien de s’arrêter dormir, et repartir !

Nous n’abordons pas la question de savoir si le bivouac est autorisé ou non, ne sachant pas nous même si il existe une réponse !

Contentons nous d’agir avec bon sens et respect pour la nature et appliquant les règles suivantes :

• Le camp est monté à la tombée de la nuit et est démonté au lever du soleil.
• 0 trace : on ne laisse rien sur place, pas même un trognon de pomme (certes ça se dégrade mais c’est une « trace »).
• On se place autant que possible à l’abris des regards.
• Pas de feu dans les régions sensibles (la Provence par exemple).

Est-ce dangereux ?

Nous y voila ! Comme je le disais en introduction, nombreux sont ceux qui ne bivouaquent pas parcequ’ils ont peur. Il est très fréquent lorsque nous racontons nos microadventures ou autres sorties qu’on nous demande : « Et vous n’avez pas peur ? ».

Avec tout ce qu’on voit et entend on imagine vite que la tombé de la nuit arrive avec son lot de dangers. Chaque arbre, buisson ou rocher deviennent alors la cachette d’un malfaiteur. Des phares au loin ? Certainement la gendarmerie qui vient nous débusquer. Un craquement dans les bois ? Une horde de sangliers qui charge ! … et en fait : rien !

Je vous l’assure : il n’y a rien. Alors que risquez-vous ? Je pense que le risque principal est de mal dormir si vous choisissez mal votre spot. Si vous bivouaquez dans un parc qui l’interdit strictement, comme les Calanques par exemple, probablement que vous risquez une discussion avec un agent du parc et peut être une amende.

Faites tomber les barrières mentales qui vous cloîtrent chez vous et osez partir dormir à la belle étoile, au sommet d’une colline près de chez vous, sur une plage isolée ou dans une forêt. Partez avec des amis si cela vous rassure, et organisez votre premier « 5 à 9″ par la même occasion !

Et vous ? Partagez avec nous vos meilleurs bivouacs en commentant ci-dessous.

Lilian