Jusqu’où pouvez-vous aller ?

La microadventure du mois d’octobre ne sera pas si « micro » que ça. Nous avons comme projet de relier Paris à Londres en passant par Dieppe, en moins de 24h.

Inspiré par Sean Conway qui réalisa en 2014 le Londres-Paris en moins de 24h, nous avons pensé que ce serait une bonne idée de le faire dans le sens inverse !

L’excitation de cette nouvelle aventure ne doit pas faire oublier que le défi est de taille pour nous qui ne sommes pas des spécialistes ! Nous aurons à parcourir 300km, dont une bonne partie de nuit, probablement avec un peu de pluie et des températures d’automne.

J’ai pensé qu’il serait donc intéressant (indispensable) de tester une « longue distance ». Pas pour s’entrainer (à 3 semaines du défi c’est un peu tard !) mais plutôt pour savoir comment gérer le challenge pendant ces 24 heures.

Demain je vais à Montpellier

La carte sous les yeux, l’objectif m’a parut évident : Partir d’Aix en Provence pour rejoindre Montpellier.

Les deux villes sont séparées de 160km, le parcours est plutôt plat et si j’avance bien je peux attraper le train du soir pour rentrer. Je suis convaincu que j’arriverai à destination mais espère que ce sera sans blessure.

Après 9h sur la route, dont 7h30 à pédaler j’ai atteint la gare de Montpellier en 159,7km, fatigué mais sans séquelle de cette longue journée.

Voici les 4 enseignement que je tire de de cette journée

1 – Ce n’est pas la distance qui tue, c’est le rythme.

Tout est dans le rythme de pédalage. Il faut se placer en sous-régime et se forcer à le maintenir. Même si on se sent en forme et l’envie d’accélérer, veiller à garder le rythme.

2 -Eviter les arrêts.

Même à un rythme moyen on avance vite à vélo, un arrêt de 20 minutes et c’est vite 10km de perdus qui seront difficiles à récupérer sans accélérer. Préférer donc les mini arrêts de 4-5 minutes pour prendre à manger, contrôler la carte etc.

3 – L’abandon n’est pas une option.

Le challenge est avant tout psychologique et une fois évacuée l’éventualité d’un abandon, on n’avance que mieux.

4 – Manger tout le temps.

Nous allons vraisemblablement consommer environ 5000 kcal chacun sur le Paris-Londres. Autant dire qu’il est très important de manger peu mais très souvent pour éviter une digestion trop difficile et garantir l’apport énergétique. Sean Conway dans son livre sur son tour du monde à vélo dit qu’il avait adopter un « See Food Diet : When you see food, eat it !« .

Vous voulez vous joindre à nous pour cette microadventure (pour 1km, 10km ou 300km ?!)  ? Vous avez d’autres astuces à nous donner pour maximiser nos chances de réussites ? Les commentaires sont à vous !

2 commentaires

  • Salut les gars,
    Vous faites ça quand ?
    Etant à Londres en ce moment, je vous accueille de l’autre côté avec un pot d’arrivée (ou, si je trouve un vélo, je ferai un bout de trajet avec vous).
    Bises.

    • Le départ est prévu le 6 octobre aux alentours de 17h30 au point kilomètrique 0 sur le parvis de Notre Dame. Nous prendrons le ferry à Dieppe à 5h30 le 7 au matin et devrions être à Newhaven 4h plus tard.

      Tu es la bienvenue pour pédaler un bout avec nous ! :-)

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